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La présidente de la Fondation NEHEMA déterminée à promouvoir l’entrepreneuriat féminin en Afrique francophone



Mme Ketsia Olangi, servante et messagère de DIEU, est initiatrice du Forum panafricain des femmes entrepreneures. Depuis 2019, elle est Déterminée et mène une lutte acharnée pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin en milieu rural, notamment dans le domaine agricole en Afrique francophone.
Grande et élégante, la quarantaine révolue, Mme Kétsia Olangi s’est inspirée, pendant ses études en Afrique du Sud, d’un constat sur l’arsenal mis en place dans l’espace anglophone, pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin. «J’avais remarqué que les femmes dans l’entrepreneuriat étaient, entre autres, accompagnées pour les faire valoir au plan international». C’est ce qui manque dans l’espace francophone.
Une ambition mise en exergue
Dès lors, cette idée a germé en son for intérieur. Ainsi, de retour au pays, la jeune femme a mis en exergue son ambition, celle de réaliser son rêve de booster l’Afrique francophone. C’est dans ce contexte, qu’elle a décidé de créer la Fondation NEHEMA, afin d’être autonome financièrement.
En même temps, Mme Kétsia Olangi a initié le Forum panafricain des femmes entrepreneures, qu’elle préside, avec des projets génératrices de revenus à l’instar du projet ’’Tulime Pamodja’’, qui veut dire en français ‘’Cultivons ensemble’’, lancé en 2021 à Lumbubashi en République Démocratique du Congo (RDC).
«J’’ai initié le forum panafricain, pour créer des structures agricoles via la Fondation NEHEMA permettant de générer des synergies entre les femmes africaines, des partenariats et des opportunités, au niveau des territoires, villages et des régions africaines», a-t-elle fait savoir.
Les premières actions de la Fondation NEHEMA
Dans cette logique, la Fondation NEHEMA a identifié, un territoire pilote à Songololo, situé au Congo centrale. Pour ce faire, elle a sélectionné des femmes agricultrices, équipées par ladite Fondation «nous les avons formées, nous leur avons louées des terres et des tracteurs, fourni du matériel de production (intrants et semences), ensuite nous leur rachetons la production».
La Fondation a regroupé ces agricultrices en coopérative, en vue de renforcer aussi leur capacité sur les réalités de la transition écologique et de l’impact du changement climatique sur l’agriculture. «J’ai commencé la 1ère édition en 2019 à Kinshasa et la 2e à Bukavu en RDC, qui n’ont pas eu assez d’échos».
Battante, la jeune femme ne s’avoue pas vaincue, mais déterminée à atteindre les objectifs fixés.
En 2021, la 3e édition du Forum, organisée à Lubumbashi, par la Fondation NEHEMA, a des retombées satisfaisantes, avec les secteurs minier et agricole, notamment le projet ’’Tulime Pamodja’’. «Cette année-là, nous avons récolté 17 hectares (ha) de manioc. La fondation a installé une unité de production sur place, qui nous a permis de transformer et de produire sur place 16 ha de farine de manioc de première qualité, commercialisé à Kinshasa et à Matadi».
Approche de solutions`
Certes, cette 3e édition, il y a eu aussi des retombées sur le secteur minier, mais la Fondation s’est focalisée sur le secteur agricole à cause de l’exode rural. «Pour arrêter ce fléau, il fallait développer et industrialiser tous nos villages, territoires africaines, nos régions, en s’orientant dans le secteur agricole afin de créer de l’emploi, d’éviter l’exode rural et la fuite des cerveaux en l’Europe».
Les opérations menées en parallèle
En parallèle, la fondation NEHEMA mène des actions humanitaires, comme le soutien d’urgence, apporté le 7 mai 2024, au relèvement socio-économique des femmes déplacées à Goma et ses environs, à travers un don multiforme. Ce don était composé des bidons d’huile, de sacs de riz, de tomates, des palettes d’œufs, de cuvette de fruits, et d’autres produits de premières nécessités.
Au-delà de sa fonction de présidente au sein de la Fondation NEHEMA, Mme Kétsia Olangi, mère de trois enfants, est une femme politique, et messagère internationale au Ministère Chrétien du Combat Spirituel (MCCS) de la Fondation Olangi Wosho. Elle est affectueusement appelée ‘’Mama générale’’ au département des ‘’Femmes pleureuses’’. Dans ce département, la servante de l’Eternel exhorte les mamans à rechercher le Seigneur Jésus-Christ à travers ‘’les pleurs et les cris’’, comme le stipule Mathieu 9 : 23.
Perspectives d’avenir
‘’Tulime Pamodja’’, a dit la servante, vise l’émancipation de la femme entrepreneure, consiste à industrialiser le secteur agricole dans les 145 territoires de la RDC, à mettre en valeur la transformation des produits agricoles, tels que le manioc, le maïs et d’autres cultures identifiées par les agriculteurs locaux. A l’avenir, poursuit la jeune femme a précisé que femmes agricultrices vont être formées sur les nouvelles technologies, car cette initiative est en train de s’étendre dans d’autres pays africains. (NEHEMA)
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